Nurofen 200mg Ibuprofène Antidouleur Antifièvre 30 Comprimés Enrobés

de Nurofen
Médicament
Nurofen 200mg Ibuprofène Antidouleur Antifièvre 30 Comprimés Enrobés
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Description

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Propriétés :
Nurofen 200mg comprimés enrobés sont des comprimés biconvexes enrobés de sucre, de couleur blanc à blanc cassé et portant l’inscription « Nurofen » en noir, sur une face.
Groupe pharmacothérapeutique anti-inflammatoires et antirhumatismaux, non stéroïdiens, dérivés de l’acide propionique

L’ibuprofène possède des propriétés analgésiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires. La dose analgésique est de 200 à 400 mg par prise, avec un maximum de 1,2 g par jour. L’effet anti-inflammatoire n’apparaît qu’avec des doses supérieures aux doses analgésiques/ antipyrétiques.
C'est un composé qui fait partie de la classe des dérivés de l’acide propionique.
L’ibuprofène est un médicament anti-inflammatoire non-stéroïdien (AINS) dont l’efficacité dans l’inhibition de la synthèse de prostaglandines (cyclo-oxygénase) a été démontrée à l’aide des modèles anti-inflammatoires expérimentaux standards chez l’animal. C’est pourquoi l’ibuprofène réduit la douleur inflammatoire, l’œdème et la fièvre ; de plus, l’ibuprofène inhibe de manière réversible l’agrégation plaquettaire.

Indications :
Pour le traitement symptomatique de la douleur légère à modérée
Pour le traitement symptomatique de la fièvre.
Indiqué chez les adultes et les adolescents de plus de 12 ans.

Contre-indications :
Ne pas utiliser chez les enfants de moins de 12 ans.
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients.
Patients avec des antécédents d’hypersensibilité (p.ex. bronchospasmes, asthme, rhinite, angio- œdème ou urticaire) associée à l’acide acétylsalicylique, à l’ibuprofène ou à d’autres anti- inflammatoires non stéroïdiens.
Patients atteints d’insuffisance hépatique sévère, d’insuffisance rénale sévère ou insuffisance cardiaque sévère (NYHA Classe IV).
Antécédents d’hémorragie ou perforation gastro-intestinales liée à un traitement antérieur par AINS.
Présence ou antécédents ou des ulcère peptique/ hémorragie récurrent(e) (au moins deux épisodes distincts d’ulcération ou hémorragie objectivée).
Hémorragie vasculaire cérébrale ou autre hémorragie active. Troubles inexpliqués au niveau de la formation du sang.
Déshydratation sévère (secondaire à des vomissements, une diarrhée ou une prise insuffisante de liquide).
Dernier trimestre de la grossesse.

Ingrédients :
Saccharose 116,1 mg par comprimé

Ingrédients actifs :
Ibuprofène 200 mg

Conseils d’utilisation :
Voie orale
Adultes et adolescents de plus de 12 ans : dose initiale 1 à 2 comprimés ou capsules (200 mg à 400 mg d’ibuprofène), puis si nécessaire 1 à 2 comprimés ou capsule (200 à 400 mg) toutes les 4 à 6 heures.
Ne pas dépasser plus que 2 comprimés ou capsules (400 mg) par prise et que 6 comprimés ou capsules (1 200 mg) par 24 heures.

Chez les patients sensibles de l'estomac, il est conseillé de prendre Nurofen durant un repas.
Personnes âgées : il n’est pas nécessaire d’adapter la posologie.

Précautions d’emploi :
Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien après 3 jours chez les adolescents, après 3 jours en cas de fièvre ou 4 jours en cas de douleur chez les adultes.

Uniquement réservé à un usage de courte durée.
Si, chez l’adolescent, ce médicament doit être utilisé pendant plus de 3 jours, ou si les symptômes s’aggravent, il faut demander conseil à un médecin.

Chez l’adulte, si ce médicament est nécessaire pendant plus de 3 jours en cas de fièvre ou pendant plus de 4 jours pour le traitement de la douleur, ou si les symptômes s’aggravent, il est conseillé au patient de consulter un médecin.

Pour atténuer les symptômes, la dose efficace la plus faible devra être utilisée pendant la durée la plus courte possible.

Patients âgés : Les sujets âgés développent plus fréquemment des réactions indésirables aux AINS, en particulier les hémorragies et les perforations gastro-intestinales qui peuvent être fatales. Les sujets âgés présentent un risque accru de présenter les conséquences liées aux réactions indésirables.

La prudence est de mise chez les patients avec :
- Lupus érythémateux disséminé et connectivite mixte, en raison du risque accru de méningite aseptique
- Trouble congénital du métabolisme des porphyrines (p. ex. porphyrie aiguë intermittente)
- Troubles gastro-intestinaux et maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (colite ulcéreuse, maladie de Crohn)
- Antécédents d’hypertension et/ ou d’insuffisance cardiaque étant donné que des cas de rétention hydrique et d’œdème ont été signalés en association avec un traitement par AINS.
- Insuffisance rénale étant donné que la fonction rénale peut se détériorer
- Anomalies fonctionnelles hépatiques
- Directement après une intervention chirurgicale majeure
- Rhume des foins, polypes nasaux ou bronchopneumopathies chroniques obstructives, car il existe un risque accru de réactions allergiques. Ces réactions peuvent se manifester par des crises d’asthme (phénomène appelé « asthme analgésique »), un œdème de Quincke ou une urticaire
- Chez les patients ayant déjà présenté des réactions allergiques à d’autres substances, car ils sont plus susceptibles de développer des réactions d’hypersensibilité pendant l’utilisation de Nurofen.

Autres AINS : L’utilisation concomitante de Nurofen et d’AINS, notamment d’inhibiteurs sélectifs de la cyc1o-oxygénase-2, doit être évitée.

Dissimulation des symptômes d’une infection sous-jacente :
Nurofen peut masquer les symptômes d’une infection, ce qui peut retarder la mise en place d’un traitement adéquat et ainsi aggraver l’évolution de l’infection. C’est ce qui a été observé dans le cas de la pneumonie communautaire d’origine bactérienne et des complications bactériennes de la varicelle. Lorsque Nurofen est administré pour soulager la fièvre ou la douleur liée à l’infection, il est conseillé de surveiller l’infection. En milieu non hospitalier, le patient doit consulter un médecin si les symptômes persistent ou s’ils s’aggravent.

Effets cardiovasculaires et effets cérébrovasculaires : La prudence est de rigueur (à discuter avec le médecin ou le pharmacien) avant de débuter le traitement chez les patients ayant des antécédents d’hypertension et/ ou d’insuffisance cardiaque, car une rétention de liquide, une hypertension et un œdème ont été signalés en association avec un traitement par AINS.
Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l’ibuprofène, en particulier à dose élevée (2400 mg/ jour) est susceptible d'être associée à un risque légèrement accru d'événements thrombotiques artériels (infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, par exemple). Dans l'ensemble, les études épidémiologiques ne suggèrent pas que les faibles doses d'ibuprofène (par ex., 0 1200 mg/ jour) sont associées à un risque accru d'événements thrombotiques artériels.

Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive (NYHA II-III), une ischémie cardiaque établie, une artériopathie périphérique et/ ou un accident vasculaire cérébral ne doivent être traités avec de l'ibuprofène qu'après un examen approfondi et les doses élevées (2400 mg/ jour) doivent être évitées.
Un examen approfondi doit également être mis en œuvre avant l'instauration d'un traitement à long terme des patients présentant des facteurs de risque d'événements cardiovasculaires (par ex., hypertension, hyperlipidémie, diabète, tabagisme), en particulier si des doses élevées (2400 mg/ jour) sont nécessaires.

Effets gastro-intestinaux : des hémorragies, ulcérations et perforations gastro-intestinales pouvant être fatales ont été signalées avec tous les AINS, à tous les stades du traitement, avec ou sans symptômes précurseurs ou antécédents d’événements GI sévères.
Le risque d’hémorragie, d’ulcération ou de perforation GI est plus élevé lorsque l’on augmente les doses d’AINS, chez les patients ayant des antécédents d’ulcère, particulièrement en cas de complication par hémorragie ou perforation, et chez les patients âgés. Chez ces patients, débuter le traitement avec la plus faible dose disponible.

Envisager un traitement combiné par des agents protecteurs (p. ex. misoprostol ou inhibiteurs de la pompe à protons) chez ces patients, mais aussi chez les patients nécessitant la prise concomitante d’une faible dose d’acide acétylsalicylique ou d’autres médicaments susceptibles d’augmenter le risque gastro-intestinal.

Les patients ayant des antécédents de toxicité GI, en particulier les patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel (surtout une hémorragie GI), en particulier durant les phases initiales du traitement.

La prudence est de mise chez les patients recevant un traitement concomitant par des médicaments susceptibles d’augmenter le risque d’ulcération ou d’hémorragie, tels que les corticostéroïdes oraux, les anticoagulants comme la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les antiagrégants plaquettaires tels que l’acide acétylsalicylique.

Le traitement par Nurofen sera interrompu chez les patients développant une hémorragie ou une ulcération GI.

Les AINS doivent être administrés avec prudence chez les patients ayant des antécédents de maladie gastro-intestinale (colite ulcéreuse, maladie de Crohn) étant donné que leur état peut être exacerbé.

Réactions cutanées graves : des réactions cutanées sévères, incluant certaines réactions fatales, dont la dermatite exfoliative, le syndrome de Stevens-Johnson et le syndrome de Lyell, ont été signalées très rarement en association avec l’utilisation d’AINS. Les patients semblent être les plus exposés à ces réactions indésirables en début de traitement, la réaction se manifestant dans la majorité des cas au cours du premier mois de traitement. Des cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ont été rapportés en lien avec des médicaments contenant de l’ibuprofène. Le Nurofen devrait être arrêté dès la première apparition de signes et symptômes de réactions cutanées graves telles que des éruptions cutanées, lésions des muqueuses, ou de tout autre signe d’hypersensibilité.

Exceptionnellement, une varicelle peut être à l’origine de complications infectieuses sévères au niveau de la peau et des tissus mous. Il est conseillé d’éviter d’utiliser Nurofen en cas de varicelle.

Effets respiratoires : un bronchospasme peut être déclenché chez les patients souffrant ou ayant souffert d’asthme bronchique ou de maladie allergique.

Autres remarques : De très rares cas de réactions d’hypersensibilité sévère et aiguë (par exemple, choc anaphylactique) ont été observés. Interrompre le traitement dès les premiers signes d’une réaction d’hypersensibilité survenant suite à la prise/ l’administration de Nurofen. En fonction des symptômes, toute mesure clinique requise doit être instaurée par un personnel spécialisé.

L’ibuprofène, la substance active contenue dans Nurofen, peut inhiber temporairement la fonction plaquettaire (agrégation des thrombocytes). Dès lors, il est recommandé de surveiller attentivement les patients présentant des troubles de la coagulation.

En cas d’administration prolongée de Nurofen, il est nécessaire de surveiller régulièrement les valeurs hépatiques, la fonction rénale et la formule sanguine.

L’utilisation prolongée de tout type d’antidouleur pour soulager des céphalées peut causer une aggravation de celles-ci. En cas de présence ou suspicion d’une telle situation, solliciter un avis médical et interrompre le traitement. Suspecter le diagnostic de céphalées par abus médicamenteux chez les patients présentant des céphalées fréquentes ou quotidiennes malgré (ou à cause de) l’utilisation régulière de médicaments contre les céphalées.

En cas d’utilisation d’AINS, la consommation concomitante d’alcool peut renforcer les effets indésirables induits par la substance active, en particulier au niveau du tractus gastro-intestinal ou du système nerveux central.

Fonction rénale : d’une manière générale, la prise habituelle d’analgésiques peut donner lieu à une atteinte rénale persistante s’accompagnant d’un risque d’insuffisance rénale (néphropathie induite par les analgésiques), particulièrement en cas d’association de plusieurs substances analgésiques.

Population pédiatrique : Il y a un risque d’insuffisance rénale chez les adolescents déshydratés. En cas de déshydratation, il faut veiller à ce que le patient ingère une quantité suffisante de liquide. Une attention particulière est nécessaire chez les enfants sévèrement déshydratés, par exemple en cas de diarrhée.

Contient du saccharose :
Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/ isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

Contient du sorbitol :
L’effet additif des produits administrés concomitamment contenant du sorbitol (ou du fructose) et l’apport alimentaire de sorbitol (ou de fructose) doit être pris en compte. La teneur en sorbitol dans les médicaments à usage oral peut affecter la biodisponibilité d’autres médicaments à usage oral administrés de façon concomitante.
Ce médicament contient du Ponceau 4R (E124). Peut causer des réactions allergiques.

L’association entre l’ibuprofène et les substances suivantes doit être évitée :
Acide acétylsalicylique :
L’administration concomitante d'ibuprofène et d’acide acétylsalicylique n’est généralement pas recommandée en raison du potentiel accru d'effets indésirables.
Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façon compétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable pour l'utilisation occasionnelle d'ibuprofène.

Acide acétylsalicylique (ASA) : sauf si une faible dose d’ASA (définie par la pratique clinique standard locale) a été recommandée par un médecin, car cette association peut augmenter le risque d’effets indésirables.

Autres AINS, notamment des inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase-2 : Evitez l’utilisation concomitante de deux AINS ou plus, car cette association peut augmenter le risque d’effets indésirables.

L’ibuprofène (comme les autres AINS) doit être utilisé avec prudence lorsqu’il est associé aux substances suivantes :
Corticostéroïdes : risque accru d’ulcération ou d’hémorragie gastro-intestinale
Anticoagulants : les AINS peuvent augmenter les effets des anticoagulants tels que la warfarine.
- Phénytoïne : l’utilisation concomitante de Nurofen avec des préparations à base de phénytoïne peut augmenter les taux sériques de ces médicaments. Un contrôle de la phénytoïne sérique n’est généralement pas requis en cas d’utilisation correcte (pendant 4 jours maximum).
Agents antiplaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) : risque accru d’hémorragie gastro-intestinale.
Antihypertenseurs (IECA, bêtabloquants et antagonistes de l’angiotensine II) et diurétiques : les AINS peuvent diminuer les effets de ces médicaments. Chez certains patients dont la fonction rénale est altérée (p. ex. patients déshydratés ou patients âgés avec altération de la fonction rénale), l’administration concomitante d’un IECA, d’un bêtabloquant ou d’un antagoniste de l’angiotensine II avec un inhibiteur de la cyclo-oxygénase peut donner lieu à une détérioration supplémentaire de la fonction rénale, y compris à une éventuelle insuffisance rénale aiguë, qui est habituellement réversible. Ces associations doivent donc s’administrer avec prudence, en particulier chez les patients âgés. Hydrater correctement les patients et envisager un contrôle de la fonction rénale après l’instauration de la thérapie concomitante, puis de manière périodique. Les diurétiques peuvent augmenter le risque de néphrotoxicité des AINS.
Glycosides cardiaques, p. ex. digoxine : les AINS peuvent exacerber une insuffisance cardiaque, réduire le DFG et augmenter les taux plasmatiques des glycosides. L’utilisation concomitante de Nurofen avec des préparations à base de digoxine peut augmenter les taux sériques de ces médicaments. Un contrôle de la digoxine sérique n’est généralement pas requis en cas d’utilisation correcte (pendant 4 jours maximum).
- Ciclosporine : risque accru de néphrotoxicité
Lithium : certaines données probantes indiquent un risque d’augmentation des taux plasmatiques de lithium. Un contrôle du lithium sérique n’est généralement pas requis en cas d’utilisation correcte (pendant 4 jours maximum).
Probénécide et sulfinpyrazone : les médicaments contenant du probénécide ou de la sulfinpyrazone peuvent retarder l’excrétion de l’ibuprofène.
Diurétiques d’épargne potassique : l’administration concomitante de Nurofen et de diurétiques d’épargne potassique peut induire une hyperkaliémie (un contrôle du potassium sérique est recommandé).
Méthotrexate : certaines données probantes indiquent un risque d’augmentation des taux plasmatiques de méthotrexate. L’administration de Nurofen dans les 24 heures qui précèdent ou qui suivent l’administration de méthotrexate peut entraîner des concentrations élevées de méthotrexate et une augmentation de son effet toxique.
Zidovudine : certaines données probantes indiquent un risque accru d’hémarthrose et d’hématome chez les patients HIV (+) atteints d’hémophilie en cas de traitement concomitant par zidovudine et ibuprofène.
Sulfamides hypoglycémiants : les études cliniques ont révélé l’existence d’interactions entre les anti-inflammatoires non stéroïdiens et les antidiabétiques (sulfamides hypoglycémiants). Même si aucune interaction n’a été décrite à ce jour entre l’ibuprofène et les sulfamides hypoglycémiants, il est recommandé de surveiller la glycémie en guise de précaution pendant toute prise concomitante.
- Tacrolimus : risque éventuellement accru de néphrotoxicité lors de l’association d’AINS et de tacrolimus.
Antibiotiques de la famille des quinolones : les données issues des études effectuées chez l’animal indiquent que les AINS peuvent augmenter le risque de convulsions associé aux antibiotiques de la famille des quinolones. Les patients prenant des AINS et des quinolones peuvent présenter un risque accru de convulsions.
Inhibiteurs du CYP2C9 : l’administration concomitante d’ibuprofène et d’inhibiteurs du CYP2C9 peut augmenter l’exposition à l’ibuprofène (substrat du CYP2C9). Au cours d’une étude réalisée avec le voriconazole et le fluconazole (inhibiteurs du CYP2C9), une augmentation de l’exposition à l’ibuprofène S(+) d’environ 80 à 100% a été observée. Une réduction de la dose d’ibuprofène doit être envisagée en cas d’administration concomitante de puissants inhibiteurs du CYP2C9, en particulier lors d’administration de doses élevées d’ibuprofène avec du voriconazole ou du fluconazole.

Fértilié, grossesse et allaitement :
Grossesse :
L’inhibition de la synthèse des prostaglandines peut exercer un effet défavorable sur la grossesse et/ou le développement de l’embryon/ du fœtus. Les données issues des études épidémiologiques suggèrent l’existence d’un risque accru d’avortement spontané, de malformations cardiaques et de gastroschisis après l’utilisation d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au début de la grossesse.

Le risque absolu de malformations cardiovasculaires augmentait de moins de 1% à environ 1,5%. On pense que le risque augmente avec la dose et la durée du traitement. Chez l’animal, l’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines induit une augmentation des pertes pré- et post-implantation et de la létalité embryonnaire et fœtale. De plus, une incidence accrue de malformations diverses, incluant des malformations cardiovasculaires, a été signalée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines pendant la phase d’organogenèse.
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction.

À partir de la 20e semaine de grossesse, l'utilisation d’ibuprofène peut provoquer un oligohydramnios résultant d'un dysfonctionnement rénal fœtal. Ceci peut survenir peu de temps après le début du traitement et est généralement réversible à l’arrêt du traitement. De plus, des cas de constriction du canal artériel ont été rapportés suite à un traitement au cours du deuxième trimestre, la plupart d’entre eux se résolvant après l'arrêt du traitement. Par conséquent, l’ibuprofène ne doit pas être administré pendant le premier et le deuxième trimestre de la grossesse, à moins d’être absolument nécessaire. Si l’ibuprofène est utilisé par une femme qui tente de concevoir ou pendant les deux premiers trimestres de sa grossesse, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible. Une surveillance prénatale de l'oligohydramnios et de la constriction du canal artériel doit être envisagée après une exposition à l’ibuprofène pendant plusieurs jours à partir de la 20e semaine de gestation.

L’ibuprofène doit être interrompu si un oligohydramnios ou une constriction du canal artériel sont constatés.

Durant le troisième trimestre de la grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer le fœtus à :
- une toxicité cardiopulmonaire (constriction/ fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire) ;
- un dysfonctionnement rénal (voir ci-dessus), pouvant évoluer en insuffisance rénale avec oligoamnios ;

La mère et le nouveau-né en fin de grossesse à :
- un allongement éventuel du temps de saignement, un effet antiagrégant pouvant survenir même à de très faibles doses ;
- une inhibition des contractions utérines, entraînant un retard ou un allongement du travail. Par conséquent, l’ibuprofène est contre-indiqué au cours du troisième trimestre de la grossesse.

Allaitement :
L’ibuprofène et ses métabolites peuvent passer, à de très faibles concentrations, dans le lait maternel. Aucun effet délétère pour le nourrisson n’est connu à ce jour. Par conséquences, le traitement à court terme utilisant la dose recommandée contre la douleur et la fièvre ne nécessite généralement pas l’intemiption de l’allaitement.

Fertilité :
Certains éléments semblent indiquer que les médicaments qui inhibent la cyclo-oxygénase/ la synthèse des prostaglandines peuvent induire une altération de la fertilité féminine par un effet sur l’ovulation. Ce phénomène est réversible dès l’arrêt du traitement.

Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines :
Dans le cas d’une utilisation de courte durée, Nurofen n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Effets indésirables :
La liste des effets indésirables suivants comprend tous les effets indésirables observés sous traitement par ibuprofène, même ceux survenus lors d’un traitement prolongé à doses élevées chez les patients atteints de rhumatisme. Les fréquences indiquées, allant au-delà de cas très rares, renvoient aux utilisations de courte durée de doses quotidiennes ne dépassant pas 1200 mg d’ibuprofène pour les formes orales et 1800 mg pour les suppositoires.

Concernant les effets indésirables suivants, tenir compte du fait qu’ils dépendent principalement de la dose et qu’ils varient d’un individu à l’autre.

Les effets indésirables associés à l’ibuprofène sont énumérés ci-dessous, par classe de systèmes d’organes et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (1/10), fréquent (> 1/100 à < 1/10), peu fréquent (> 1/1 000 à < 1/100), rare (> 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.

Les effets indésirables les plus fréquents sont de nature gastro-intestinale. Les effets indésirables sont principalement dose-dépendants, en particulier le risque de survenue d’hémorragie gastro-intestinale, qui dépend de posologie et de la durée du traitement. Des ulcères gastroduodénaux, des perforations ou des hémorragies GI, parfois d’issue fatale, peuvent survenir, en particulier chez les patients âgés. Nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie, douleur abdominale, méléna, hématémèse, stomatite ulcéreuse, exacerbation de colite et maladie de Crohn ont été signalées après administration. Des cas moins fréquents de gastrite ont été observés.

Un œdème, une hypertension et une insuffisance cardiaque ont été signalés en association avec un traitement par AINS.

Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l’ibuprofène, en particulier à dose élevée (2400 mg/ jour) est susceptible d'être associée à un risque légèrement accru d'événements thrombotiques artériels (infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, par exemple).

Une exacerbation d’inflammations liées à l’infection (p. ex. développement d’une fasciite nécrosante) coïncidant avec l’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens a été décrite. I1 est possible que cet effet soit associé au mécanisme d’action des anti-inflammatoires non stéroïdiens.

Si des signes d’infection apparaissent ou s’aggravent pendant l’utilisation de Nurofen, il est donc recommandé au patient de consulter immédiatement un médecin, qui devra établir s’il existe une indication pour une thérapie anti-infectieuse/ antibiothérapie.

Contrôler régulièrement la formule sanguine pendant tout traitement à long terme.

Conseiller au patient d’informer immédiatement un médecin et de ne plus prendre Nurofen si l’un des symptômes de réaction d’hypersensibilité survient, ce qui peut parfois arriver dès la première utilisation. L’assistance immédiate d’un médecin est nécessaire.

Conseiller au patient d’arrêter le médicament et de consulter immédiatement un médecin dès l’apparition d’une douleur sévère dans la région abdominale supérieure, ou en cas de méléna ou d’hématémèse.

Présentation :
30 comprimés enrobés
Caractéristiques :
Marque Nurofen
Catégorie Usage interne, Douleurs - Fièvre - Symptomes Grippaux, Règles douloureuses - Gynécologie
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Ceci est un médicament, pas d'utilisation prolongée sans avis médical, garder hors de portée des enfants, lire attentivement la notice. Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien. Si des Effets indésirables surviennent, prenez contact avec votre médecin.